RÉSUMÉ.l'enseignement de la géographie au Canada en tant que sujet académique est relatvement récent. Le tilre de “géographe”, déjà trés ancien, honora les noms d'explorateurs bien con‐nus, dont David Thompson qui il y a un siécle et demi, cartographiait la majeure parlie de l'Ouest canadien.La présente génération de géographe profes‐sionnels, composée surtout d'éléments trés jeunes, a contribué largement aux recherches sur le Nord canadien. Dû surtout à l'amélioration des méthodes photogrammétriques et cartographi‐ques, la génération actuelle pourrait bien être l'une des derniéres à faire oeuvre de pionniére dans ces régions septentrionales. Dés lors, les jeunes géographes se doivent d'acquérir une plus vaste expérience en travaillant davantage dans ces régions retirées.Depuis quelques décades, l'enseignement de la géographie a été mal orienté et presque totalement négligé dans bon nombre d'institutions. Une des raisons pour cet état de choses a été l'introduction à l'échelon élémentaire des soi‐disant “études sociales”. Ainsi clone, une génération a grandi, avec une ignorance déplorable des conditions géographiqnes de leur pays et de ceux d'outre‐mer. La réforme de l' enseignement de la géographie élémentaire devrait être le premier but de cette Association.Un appel est lancé aux géographes de jaire oeuvre communautaire, par l' étude d'un plan à grande échelle pour nos régions sous‐déve‐loppées, surtout celles situeés plus au nord.Lavallée du jleuve Mackenzie est une de ces régions ou un tel apport comblerait un grand besoin. Quil soil permis de suggérer l' étude attentive, de ces régions dans l'espoir qu'ellcs deviennent les noyaux des centres futurs et non seulement sources de matiére premiére pour les régions du sud.Les géographes sont done dans l'obligatiotv de se servir