AbstractUne série de critères, tant morphologiques que physiologiques, est proposée pour définir l'unité de floraison et partant, pour déterminer la limite entre le domaine végétatif et les régions floiales. La prise en compte d'une partie ou de l'ensemble de ces critères permet, dans de nombreux cas, de fixer cette limite. Toutefois, pour certaines structures particulières, elle est difficilement discernable. Si pour les monopodes florifères et les productions florales surnuméraires une interprétation est possible, les critères proposés s'avèrent insuffisants dans le cas des structures anisocladiales et des proliférations réitératives, voire difficilement applicables dans celui des systèmes de rameaux longs‐rameaux courts. Dans ces situations particulières, il est d'autant plus important de considérer que tout organisme relève d'une organisation tant spatiale que temporelle. Au cours de la mise en place successive des unités structurales construisant une morphologie, la fonction, à laquelle est subordonnée la structure, représente incont