La legislation canadienne sur les narcotiques s'est developpee en tant que processus politique et elle traduisit les differenciations d'alors dans l'exercice du pouvoir. L'analyse met en relief les positions de subordination et de superordination definies par la loi et les interets incompatibles des legislateurs et des deviants. Les donnees provenant du Hansard et d'autres sources complementaires durant les annees 1908–1923, mettent en lumiere comment les positions de classe, les croyances culturelles et I'hostilite interethnique ont accentue le contenu punitif de la legislation. Le processus politique, dans une culture differente, aurait peut‐etre produit une loi moins coercitive et moins repressive. De la meme maniere, la loi n'aurait peut‐etre pas ete mise en force avec tant de zele et d'energie dans un climat moral et politique different.Canadian narcotics legislation developed as a political process and reflected current power differentials. The analysis emphasizes the superordinate‐subordinate relationship defined by the law and the incompatible interests of the rule‐makers and deviants. The data from Hansard and elsewhere during the years 1908–1923 show how the stratification order, cultural beliefs and interracial hostility increased the punitive content of the legislation. The political process in a different culture and social structure might have produced a less coercive and repressive law. In a different political and moral climate the law might not have been enforced so en