Le spectre de réflexion de la magnésie à 293°k est analysé par la théorie classique, avec deux oscillateurs. Pour la détermination du terme d'amortissement une variante de cette méthode est proposée, dans le cas où le facteur de réflexion avoisine l'unité. Cette variante, appliquée à la magnésie à 293°k et 77°k, utilise les mesures d'absorption aux fréquences légèrement inférieures à la résonance. La méthode de Kramers-Kronig est soumise à une analyse critique. Le manque de précision dans le calcul des faibles déphasages limite la validité de cette méthode à un intervalle de fréquence, souvent inférieur à celui où R (σ) est connu expérimentalement. L'influence des données des divers domaines de fréquence, sur les paramètres de dispersion est discutée. L'attention particulière portée sur la région du minimum de réflexion, dont les valeurs expérimentales sont trop élevées, explique les déphasages négatifs rencontrés aux basses fréquences ainsi que les absorptions anormalement élevées, que l'on calcule aux fréquences supérieures à celle du mode optique longitudinal.