AbstractEn opérant sur des fils‐modèles de cellulose régénérée d'orientation croissante, on a déduit du diagramme de diffraction de rayons X le degré d'orientation de leur partie cristallisée.En admettant que la biréfringence spécifique de la fibre de ramie est très voisine de celle de la cellulose cristallisée, on peut calculer la biréfringence que présenteraient ces fils, s'ils étaient entiérement composés de matière cristalline. La biréfringence observée étant sensiblement plus faible, il s'ensuit que les fils ne contiennent qu'une certaine fraction de matière cristallisée à côté d'une partie considérable de matière “amorphe”, qui du reste, contribue également à la biréfringence totale. Les données expérimentales ne permettent pas d'en déduire la quantité de la partie cristalline, mais seulement de fixer sa limite supérieure. D'une extrapolation vers l'orientation zéro on peut déduire que, pour l'état isotrope des objets étudiés, cette limite est de 20‐30 % environ. Si l'on admet avec M. Kratky que la quantité de matière cristallisée reste constante pendant la déformation, elle serait done au maximum du même ordre de grandeur pour les fils orientés.Il y a lieu de remarquer que si l'on considère les propriétés optiques de la cellulose comme celles d'un corps mixte bin