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1. |
CARIBBEAN VIEWS OF CARIBBEAN LAND |
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Canadian Geographer / Le Géographe canadien,
Volume 5,
Issue 2,
1961,
Page 1-9
DAVID LOWENTHAL,
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摘要:
RÉSUMÉLes rapports entre l'homme et la terre sont partout multiples et divers; il existe des liens étroits entre presque tous les aspects de la vie humaine et le milieu. Pourtant, on discute souvent des Antilles comme si les relations entre I'homme et la terre y étaient purement d'ordre commercial.Ce sont des conditions physiques et sociales qui expliquent en partie cette prépondérance des thémes économiques. Le monde dont il est ici question est formé de pays petits et densément peuplés, où les terroirs agricoles – dont plusieurs sont écologiquement précaires et à demi ruinés par des pratiques abusives – constituent la base presque exclusive de la subsistance des hommes. Pourquoi alors portet‐on tant d'attention à cet aspect économique ?Le contraste marqut qui existe entre certaines parties des Antilles et leurs habitants nous fournit une première raison. Si l'on associe assez facilement à cette région certains traits caractéristiques communs à ses paysages, il n'existe vraiment pas d'épithète pour décrire le degré d'hétérogénéité qui marque ses habitants. Ce sont de plus des nouveaux‐venus. Personne, ou presque, n'est vraiment indigène parmi les Indiens occidentaux: l'héritage de mondes plus anciens marque leur culture aussi bien que leur physionomie.Une autre raison de cette importance exagérée qu'on prête aux aspects commerciaux de I'utilisation du territoire réside dans le fait qu'une large portion des Antilles est demeurée sous I'emprise du régime colonial, administrée par des gouvernements et possédée par des individus dont bon nombre en sont éloignés par I'esprit aussi bien que par les distances. Résidents ou absents, les propriétaires n'ont songéà cette terre que comme machine à accumuler des profits. Les travail‐leurs – qui représentent la majeure partie de la population des Indes occidentales à compter du dix‐septième siècle – avaient même moins que leurs maîtres des motifs d'attache à ce monde nouveau. Jamais I'esclave ne posséda légalement des titres de propriété; ni lui ni l'←indentured labourer→ (travailleur à long forfait sans clause pécuniaire) n'étaient considérés, ou ne se considéraient eux‐mêmes, comme vraiment citoyens des Indes occidentales. IIs étaient forcés de demeurer où ils se trouvaient, même après l'émancipation. Ainsi, les résidents aussi bien que les propriétaires répudiaient cette terre qu'ils ne considéraient que comme source de richesse.Cette répudiation du milieu implique toutefois et sert souvent à dissimuler un sentiment opposé: une affection profonde et indépendante des considérations purement économiques. A la veille de la déclaration de I'indépendance politique des Indes occidentales, alors que les citoyens peuvent faire entendre leurs propres voix, le rôle de la terre dans tout ce qu'elle symbolise – liberté, fierté, émancipation sociale de I'individu, continuité, solidarité, souveraineté– acquiert une plus grande dignité et même un certain degré voulu de gloire.Le concept de liberté est celui qu'on associe d'abord à I'idée d'indépendance. Aprés I'émancipation, I'acquisition d'une parcelle de terre devient non seulement une occasion d'échapper à la tutelle du maître, mais aussi, dans bien des cas, la seule façon de briser les liens d'une servitude permanente. ← Franc‐terroir → et ← liberté→ sont maintenant associés très étroitement dans l'esprit des Indiens occidentaux. D'autres aspects de la pleine propriété viennent accentuer ce sentiment: sécurité contre les vicissitudes économiques, solidarité communautaire et familiale, prestige de I'individu et, non moindrement, indépendance nationale. Aux Antilles, maintenant plus que jamais dans le passé, la terre et I'homme appartiennent de fait I'un à I'autre. Tous les aspects de l'agriculture tropic
ISSN:0008-3658
DOI:10.1111/j.1541-0064.1961.tb01403.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1961
数据来源: WILEY
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2. |
PHYSICAL INFLUENCES ON PEASANT AGRICULTURE IN NORTHERN HAITI |
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Canadian Geographer / Le Géographe canadien,
Volume 5,
Issue 2,
1961,
Page 10-18
HAROLD A. WOOD,
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摘要:
RÉSUMÉLa partie septentrionale de la République d'Haïti offre un paysage où les traits humains sont assez uniformes et font contraste avec les éléments physiques, qui sont extrêmement divers. A I'intérieur d'un territoire d'environ 1500 milles carrés, on peut rencontrer des buttes de granite, de diorite quartzeuse, de basalte, d'andésite, de schistes ou de roches calcaires aussi bien que des plaines d'abrasion, des basses‐terres alluviales et des formations marines de soulèvement. Les variations climatiques sont telles que certains endroits jouissent de douze mois d'humidité par année, tandis que d'autres n'en ont que trois et cinq mois de sécheresse.La densité moyenne du peuplement dépasse 350 par mille carré. La majorité des habitants pratiquent une agriculture de subsistance et usent de techniques et d'instruments de caractère primitif pour la culture de terroirs qui sont ordinairement petits et fragmentés. Comme la terre arable est en grande demande et que, par ailleurs, les paysans possèdent des champs dans des parties diverses du territoire, où les traits physiographiques et climatiques diffèrent, on a appris à la longue à apprécier l'importance de l'aménagement optimum de I'espace. II existe en général un rapport étroit et stable entre le potentiel des terroirs et l'usage qu'on en faït.Le climat influe de façon particulièrement marquée sur la saison des plantations et des récoltes de même que sur la durée du repos que la terre doit recevoir après une ou deux années de culture. Dans les aires humides, tous les mois sont propices aux plantations et aux récoltes et on dispose toujours de nourriture. Dans les régions plus sèches, l'agriculture a un caractère purement saisonnier et les disettes se font régulières. On doit noter cependant que les seules denrées cultivées dans les régions humides qui sont tout à fait absentes des territoires arides sont le cacao, le café et les plantains. Les variations locales dans la distribution de chaque culture peuvent être largement attribuées à la qualité changeante des sols qui, dans la pluplart des cas, n'ont pas atteint la matu
ISSN:0008-3658
DOI:10.1111/j.1541-0064.1961.tb01404.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1961
数据来源: WILEY
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3. |
THE EFFICIENCY OF JAMAICAN PEASANT LAND USE |
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Canadian Geographer / Le Géographe canadien,
Volume 5,
Issue 2,
1961,
Page 19-23
DONALD Q. INNIS,
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摘要:
RÉSUMÉOn a souvent reprochéà l'agriculture de subsistance des régions tropicales son manque d'efficacité, son caractère primitif et non‐scientifique et son gaspillage.Si I'on s'arrête à considérer certaines fermes de subsistance de Jamaïque, la distribution des champs et la répartition des cultures sur I'étendue des champs peut paraître purement fortuite. Certains champs sont couverts de broussailles ou de fourrés d'arbrisseaux, d'autres ont un tapis herbacé plutôt pauvre, où les mauvaises herbes foisonnent. Les sommets rocheux des collines portent très peu de grands arbres, mais une abondance de végéétation ligneuse naine; dans les aires cultivées et les jardins, on peut voir ici et là une douzaine ou plus de plantes croissant ensemble, avec des éléments d'une espèce répandus parmi ceux d'autres espèces sur une partie ou sur toute l'ètendue d'un champ.L'auteur est d'avis que cette agriculture de subsistance est en fait très rationnelle. Les étendues couvertes de broussailles font partie d'un système de rotation qui assure la restauration de la fertilité du sol et sa protection contre I'érosion. Les aires herbeuses fournissent une pâture aux vaches et aux chèvres et la fertilité de leur sols est accrue par suite de I'apport de fourrages supplémentaires produits sur d'autres parties de la ferme. Les arbres ébranchés qui occupent les sommets rocheux des collines sont une source de matériaux servant à la confection de tapis protecteurs: on en coupe des branches feuillues et on dépose ces dernières entre les plantes qui poussent dans les champs. Cette pratique permet de transférer le peu de fertilité que possèdent les aires rocheuses au profit des terrains meubles, de diminuer la perte d'eau par évaporation, de prévenir l'érosion et de réduire la croissance des mauvaises herbes. Le mélange des plantes dans un champ donné tend à assurer une distribution plus égale de leurs besoins d'eau, d'ombre et d'éléments nutritifs. Dans ces conditions, les maladies propres à chaque espèce se propagent moins facilement et la présence d'arbres contribue à faire monter à la surface certains sucs nourriciers qui sont puisés en profondeur.La pleine réalisation du degré d'efficacité qui caractérise cette agriculture de subsistance mène à une conclusion quelque peu pessimiste: l'application de connaissances scientifiques modernes à l'aménagement agricole de ces régions
ISSN:0008-3658
DOI:10.1111/j.1541-0064.1961.tb01405.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1961
数据来源: WILEY
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4. |
RECENT LAND DEVELOPMENTS IN COASTAL BRITISH GUIANA |
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Canadian Geographer / Le Géographe canadien,
Volume 5,
Issue 2,
1961,
Page 24-29
GORDON C. MERRILL,
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摘要:
RÉSUMÉLes terres productives du littoral de la Guyane anglaise sont un héritage du passé, alors que l'esclavage fournissait une maind'œuvre abondante et peu dispendieuse permettant d'effectuer l'endiguement des basfonds. Les obstacles d'ordre physique qu'il fallut surmonter étaient formidables: il s'agissait non seulement d'éloigner les eaux marines, mais aussi d'assurer le drainage des bassesterres et leur irrigation durant la saison sèche.L'extension du domaine arable se poursuit encore au vingtième siècle pour répondre aux besoins d'une population toujours croissante. Les problèmes n'ont pas changé, mais on a trouvé de nouvelles méthodes de les résoudre. L'habile technique des ingénieurs permet I'endiguement de milliers d'acres représentant un potentiel de production agricole énorme. Le travail peut se faire rapidement, mais non sans de forts déboursés. Ces conquêtes contemporaines sur la mer créent des problèmes d'ordre humain qui sont relativement nouveaux et méritent d'
ISSN:0008-3658
DOI:10.1111/j.1541-0064.1961.tb01406.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1961
数据来源: WILEY
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5. |
THE INTERIOR OF BRITISH GUIANA AND THE MYTH OF EL DORADO |
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Canadian Geographer / Le Géographe canadien,
Volume 5,
Issue 2,
1961,
Page 30-43
THEO L. HILLS,
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摘要:
RÉSUMÉIl est assez étonnant qu'un employé de l'Office Britannique des Colonies ait pu déclarer en 1959 que la contribution la plus substantielle qu'un géographe puisse faire au développement de la Guyane anglaise serait d'anéantir le mythe de son Eldorado. La version initiale de ce mythe, celle de l'existence de vastes quantité d'or à l'intérieur de ce pays, fut mise au rancart par le naturaliste allemand Alexander Von Humboldt et par les frères Schomburgh au cours de la première moitié du dix‐neuvième siècle. Un nouveau mythe a toutefois pris naissance: celui de la disponibilité, à l'intérieur du territoire, de ressources agricoles et forestières inépuisables. Ce mythe a survécu jusqu'à ce jour. Non seulement at‐on formulé des plans pour la construction très dispendieuse d'une route de 300 milles vers l'intérieur, une région dont les traits géologiques et pédologiques sont à peine connus, mais, de plus, certains politiciens des Indes occidentales ont maintes fois déclaré au cours des années récentes que cette région pourrait recevoir le surcroît de population de la Fédération.Durant les derniers cinquante ans, plusieurs commissions officielles ont mené enquête sur les possibilités qu'offrirait I'intérieur, au peuplement agricole. Dans tous les cas, la région de savane de Rupununi, située dans le sudouest de la Guyane anglaise, a constitué le point central des recherches. Les rapports de ces commissions, bien que basés uniquement sur les résultats d'enquêtes générales, soulignent unanimement que la possibilité d'établir un peuplement agricole relativement dense sur les étendues de savane et sur les sols forestierers adjacents est très limitée et que, par ailleurs, ni la construction d'une route ni celle d'une voie ferrée pour relier l'intérieur et la zone côtière ne sauraient être justifiées présentement.Une nouvelle phase d'enquëtes plus intensives et plus scientifiques a débuté; ces recherches se limiteront toutefois à définir de façon plus précise les territoires qui pourraient être colonisés dans les circonstances économiques actuelles. On a estimé en 1948 que ces régions ne pourraient recevoir qu'environ 5,000 familles et que I'établissement de ces dernières devrait être réparti sur plusieurs dizaines d'années. Ce calcul est sans doute raisonnablement exact. Où diriger alors le surplus de pop
ISSN:0008-3658
DOI:10.1111/j.1541-0064.1961.tb01407.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1961
数据来源: WILEY
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6. |
THE WEST INDIES: A FEDERATION IN SEARCH OF A CAPITAL |
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Canadian Geographer / Le Géographe canadien,
Volume 5,
Issue 2,
1961,
Page 44-52
EDMUND H. DALE,
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摘要:
RÉSUMÉCet article ètudie certains facteurs de base – physiques, sociaux et politiques – qui exerceront une influence décisive sur le choix d'un site pour la future capitale de la Fédération des Indes occidentales.L'auteur traite de conditions spécifiques telles que la disponibilité d'un espace adéquat pour la construction d'édifices, l'accès facile à une ville existante et à un aéroport, la contribution des gouvernements participants au paiement des déboursés fédéraux et la décision déjà prise par ces autorités d'établir la capitale fédérale dans la partie nord‐ouest de la Trinité, soit dans le district de Chaguaramas.Chaguaramas fut loué par la Grande‐Bretagne aux Etats‐Unis, pour fins stratégiques et militaires (base navale), en 1941 pour une période de 99 ans. Les autorités gouvernementales ont mené des recherches en vue de repérer, si possible, un autre site propice sur l'Ile de la Trinité. On en est arrivéà conclure que Chaguaramas est le seul emplacement propre à l'établissement d'une capitale et l'on devra de ce fait reviser l'accord Roosevelt‐Churchill de 1941.L'enquête a de plus révélé qu'il existe à la Trinité un autre site où les Américanins pourraient déménager leur base navale. Cette alternative semble donc inévitable. Le problème n'est pas encore résolu, mais il est
ISSN:0008-3658
DOI:10.1111/j.1541-0064.1961.tb01408.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1961
数据来源: WILEY
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7. |
TROPICAL RESEARCH PROGRAMME |
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Canadian Geographer / Le Géographe canadien,
Volume 5,
Issue 2,
1961,
Page 53-54
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PDF (168KB)
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ISSN:0008-3658
DOI:10.1111/j.1541-0064.1961.tb01410.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1961
数据来源: WILEY
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8. |
The Mineral Wealth of Wales and Its Exploitation |
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Canadian Geographer / Le Géographe canadien,
Volume 5,
Issue 2,
1961,
Page 54-54
TREVOR M. THOMAS,
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ISSN:0008-3658
DOI:10.1111/j.1541-0064.1961.tb01411.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1961
数据来源: WILEY
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