ISSN:0008-3658    

DOI:10.1111/j.1541-0064.1965.tb00818.x

出版商:Blackwell Publishing Ltd    

年代:1965

数据来源: WILEY

摘要:

RÉSUMÉAu cours des dernières années, par suite d'un éveil général d'intérêt a l'endroit des questions de développement économique, on s'est préoccupé de redéfinir l'aménagement du territoire. On a mis Paccent non settlement sur le besoin d'une définition des ressources à utiliser, mais aussi des fins vers lesquelles cette utilisation doit être orientée. Les premieres manifestations de cet éveil ont été liées aux diverses formules conçues par les économies nationales d'Europe pour répondre aux conditions de l'après‐guerre. Plusieurs des pays en voie de développement ont également reconnu le besoin d'une stratégie de l'investissement à l'échelon régional. L'Amérique du Nord, pour sa part, a vu naître des programmes d'action concertée en vue de la réhabilitation de regions retardataires telles que la Gaspésie et l'Appalachie, tandis que des états comme la Californie, New York, le Connecticut et l'Alaska se sont donné des plans d'urbanisme et d'utilisation des ressources s'étandant a la totalité de leur territoire. Le problème du choix des frontières régionales est né de cette évolution.Friedmann et Alonso suggèrent que, pour définir une région, on doit tenir compte des exigences particulières de son développement économique de même que des programmes et des politiques susceptibles d'être mis en æuvre pour satisfaire à ces exigences. Ils proposent quatre types de régions:région métropolitaineou pôle de croissance,axe de développement, région‐frontièreetrégion de dépression. Ainsi, les régions de planification seraient définies de façon à répondre à certains objectifs nationaux bien déterminés plutôt qu'aux idéaux de tel ou tel chercheur académique. On doit done faire face à une double question: que doit contenir le plan?… et qui doit formuler le plan ?Cette étude part du principe que l'élaboration d'un plan régional requiert un spécialiste de l'aménagement du territoire. Cette distinction n'est pas basée sur les particularités de la formation académique du planificateur, mais sur les exigences de sa tâche: les objectifs à atteindre y sont de toute importance et les décisions à prendre doivent sans cesse en tenir compte. Il n'est pas impossible qu'un géographe devienrae spécialiste de raménagement, mais il lui faut choisir entre le rôle de théoricien et celui de planificateur. La géographie peut aider à comprendre la structure et le mode de fonctionnement des régions et elle peut contribuer au perfectionnement de méthodes analytiques qui permettraient d'arriver à une répartition plus rationnelle de ressources régionales limitées.Comme il y a grande lacune dans nos connaissances théoriques de la région, queues sont done les études qu'un géographe pourrait entreprendre?… Les plus utiles seraient celles qui pourraient aider à expliquer l'existence de modes différents de développement économique. Elles pourraient être basées sur des thèmes connus, tels que la théorie du choix de la situation, celle des « nodalités » (central places), ou encore celles qui se rapportent au peuplement et aux migrations ou à l'urbanisation. Mais la recherche géographique devrait aussi faire l'examen de concepts neufs: celui de l'espace abstrait serait très utile à approfondissement de nouvelles notions de l'espace, telles que l'id'ée de temps‐distance. A cet égard, certaines innovations cartographiques pourraient fournir des instruments utiles au géographe. Enfin, la recherche géographique dans le cadre de l'aménagement du territoire devrait être dynamique, parce que le problems du développement économique est essentiellement lié aux phénomènes de transformation et exige que l'on fasse des prévisions touchant les con

ISSN:0008-3658    

DOI:10.1111/j.1541-0064.1965.tb00819.x

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年代:1965

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RÉSUMÉDans les discussions méthodologiques contemporaines, où les rapports entre les événements géographiques sont appelés ou bienrapports de nécessitéou bien, d'autre part,choix humainaux possibilités limitées, ceux qui attribuent cette dernière these à l'Ecole française de geographic commettent une erreur fondamentale. Cette idée, qu'on a appelée « possibilisme », en suivant Lucien Febvre dans sa critique du déterminisme en historiographie, est une interpretation erronée de l'emploi de lacontingencepar Vidal de la Blache et de celui ducalcul des probabilitéspar Brunhes dans la littérature géographique françaiss de la fin du dix‐neuvième siècle et du commencement du vingtième. En géographie, les Français pratiquaient essentiellement la dîchotomic des rapports entrel'absoluetle conditionnel, non pas entrela. nécessitéetle choix. Ce n'est qu'en définissant ainsi la méthodologie géographique française — soit la recherche et la description de la nature conditionnelle des événements géographiques —que nous arrivons à apprécier la signification logique des concepts fondamentaux de l'Ecole française de geographic et leur importance.En examinant le contexte philosophique dont est issue l'école classique française, on arrive à la conclusion que l'étendue et la diversité de l'expérience humaine, telles qu'elles se manifestent dans les fails étudiés en géographie, ne sauraient ni s'analyser ni s'expliquer autrement que dans le cadre de concepts de probabilités. Qu'on fasse une étude comparative de la littérature de l'Ecole française en consignant tous les concepts qu'on y trouvera sous l'une des rubriques suivantes:milieu, genre de vie, pays, ensemble, circulation, unité terrestreetcontingence, et on se rendra compte de l'importance ducalcul des probabilités. C'est done une théorie objective sur la fréquence des probabilités qui ressort comme l'origine philosophique de cette unité de la pensée géographique que représente l'Ecole français.De cette discussion découle un résultat accessoire d'importance: la refutation de certaines thèses actuellement en vogue sur la nature de la géographic classique française a savoir:a) le possibilisme considéré comme relevant de possibilités latentes du milieu et du choix humain, ce qui est catégoriquement une impression erronée de ce qui s'entend par lemilieuet legenre de vie; b) le régionalisme, si par là on entend un concept fondamental d'une unite d'espace uniforme et homogène, est unereductio ad absurdumdes concepts depays, deensembleet decirculation; etc) le subjectivisme, si on veut appliquer ce terme à une entreprise de recherches empiriques, non‐statistiques et non‐agrégatives, est spécifiquament nié par les thèmss apodictiquesd'unité terrestreet decontingence.Ce qui, au point de vue philosophique, est d'un intérêt plus général, c'est le lien intime entre l'emploi des termescontingenceetprobabilitéen géographis et leur emploi en histoire, en physiqus et en mathématiques. Le milieu scientifique français du dix‐neuvième siècle, qui opposait le positivisme de Comte au probabilisme de Cournot sur tout; la ligne de co

ISSN:0008-3658    

DOI:10.1111/j.1541-0064.1965.tb00820.x

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SummaryThe lag mounds seem to be well associated with other karst phenomena, to be found only in shallow soil and therefore to be transitory features formed during the beginning of the development of karst. They serve to point out areas where the process is continuing and may be diagnostic in distinguishing on the surface between active and fossil karst.RÉSUMÉEluviation et dissolution par l'eau dans le matériel déconsolidé, déposé par des glaciers ou dss lacs, lequel est superposé sur calcaire ou dolomite, dans la Presqu'île Bruce de l'Ontario, ont formé des tranchées au dessus des fissures ou ont laissé des buttes sur les dalles de roche. Les « buttes laissées » ont environs trois pieds de hauteur et sont aussi, en général, de forme rectangulaire correspondent au dessin des fissures. On suggère que ces formes, qui n'ont pas été rapportées jusqu'à maintenant, révèlent un premier étage de karstification, comme le montrent les diagrammes. Peut‐être seraient‐elles utiles pour indiquer le temps nécessaire pour produire le karst.Quoique les conditions critiques pour la formation de deux ou trois pieds de matériel superposé, le climat convenable, la roche solube et aussi un niveau d'eau abaissé, semblent nécessaires, les buttes furent excavées dans la Presqu'île Bruce et des formes de morphologie semblables ont été remarquées dans cinq autres localités. Cela suggère que l'on po

ISSN:0008-3658    

DOI:10.1111/j.1541-0064.1965.tb00821.x

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RÉSUMÉL'auteur a d'abord procédé au mesurage de la distance entre des points voisins formant une courbe composée Poissongamma à deux dimensions. En d'autres termes, c'est un mode fortuit de repartition de points sur un plan euclydien qu'il a étudié.Si la densité moyenne des points par unité de surface correspond àΛ, on salt alors que la quantité exprimée par 2irΛr/, où rjreprésente la distance entre un point d'origine arbitraire et le plus proche pointjème, est répartie selon la formule x2avec 2jdegrès de marge de jeu. Dans cette dérivation, la valeur de Λ n'est pas constante, mais varie fortuitement selon la loi de probabilité gamma. On considère que ce processus engendre un arrangement fortuit de points dit « nonhomogène », par contrasts avec l'arrangement fortuit « homogène » qui caractérise l'application de la variante x2.L'auteur calcule ensuite la distance entre un point d'origine arbitraire et le plus proche pointjème dans cet arrangement fortuit non‐homogène et compare les caractéristiques des distances (order distances)

ISSN:0008-3658    

DOI:10.1111/j.1541-0064.1965.tb00822.x

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ISSN:0008-3658    

DOI:10.1111/j.1541-0064.1965.tb00823.x

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DOI:10.1111/j.1541-0064.1965.tb00824.x

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