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1. |
Introduction Understanding Canada: comparative political economy perspectives |
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Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie,
Volume 26,
Issue 1,
1989,
Page 1-9
John Myles,
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ISSN:1755-6171
DOI:10.1111/j.1755-618X.1989.tb00410.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1989
数据来源: WILEY
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2. |
The three political economies of the welfare state |
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Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie,
Volume 26,
Issue 1,
1989,
Page 10-36
Gosta Esping‐Andersen,
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PDF (1786KB)
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摘要:
Le très long débat sur la nature et les causes de l'état providence n'a pas apporté de réponses définitives à l'une ou l'autre de ces questions. Cet article a trois buts: 1/ réintégrer le débat dans la tradition intellectuelle de l'économie politique pour mieux faire ressortir les principaux problèmes théoriques; 2/ spécifier les caractéristiques principales de l'état providence, les méthodes traditionnelles de mesure de l'état providence en termes de dépenses n'étant plus satisfaisantes; 3/‘sociologiser’ l'étude de l'état providence. La plupart des études sur le sujet ont été basées sur une conception linéaire du monde: plus ou moins de puissance, d'industrialisation ou de dépenses. Cet article considère que les états providences sont d'abord des groupes de régimes‐types et que leur développement doit être expliqué de manière interactive.The protracted debate on the welfare state has failed to produce conclusive answers as to either the nature or causes of welfare state development. This article has three aims: 1/ to reintegrate the debate into the intellectual tradition of political economy. This serves to put into sharper focus the principal theoretical questions involved; 2/ to specify what are the salient characteristics of welfare states. The conventional ways of measuring welfare states in terms of their expenditures will no longer do; 3/ to ‘sociologize’ the study of welfare states. Most studies have assumed a world of linearity: more or less power, industrialization or spending. This article insists that we understand welfare states as clusters of regime‐types, and that the
ISSN:1755-6171
DOI:10.1111/j.1755-618X.1989.tb00411.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1989
数据来源: WILEY
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3. |
National variation in the context of struggle: postwar class conflict and market distribution in the capitalist democracies |
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Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie,
Volume 26,
Issue 1,
1989,
Page 37-68
Larry J. Griffin,
Philip J. O'connell,
Holly J. Mccammon,
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摘要:
Comment et pourqui la dynamique des classes varie‐t‐elle d'un pays capitaliste démocratique à l'autre, alors que I'on s'attendrait à découvrir un scénario commun? On ne trouve que peu d'évaluations d'ensemble de cette question qui soient d'inspiration marxiste. Ce manque a pour effet d'invalider diverses conceptions marxistes de l'organisation de classe et de la lutte de classe, en leur donnant souvent une allure exagérément mécaniste. Les approches utilisées jusqu'à maintenant pour étudier la variabilité nationale de ces processus souffrent de graves handicaps, dont le caractère a‐historique de modèles trans‐nationaux quantitatifs et l'incapacitéà généraliser qui accompagne les analyses historiques comparatives traditionnelles d'un petit nombre d'Etat‐nations. A partir d'un point‐de‐vue marxiste ‘genéral’ sur l'établissement des taux de croissance de la syndicalisation et des salaires, nous estimons un ensemble de séries chronologiques pour 18 démocracies capitalistes avancées et stables; ces modèles reflètent bien l'histoire entre 1959 et 1980 de certains de ces pays, mais pas celle de certains autres. Nous suggérons alors que ces relations historiques infra‐nationales sont elles‐mêmes fonction d'autres differences trans‐nationales, temporellement invariantes, qui différencient les pays capitalistes les uns des autres. D'une démocracie capitaliste à l'autre, les degrés différents de contrôle du gouvernement qu'ont eu les sociaux‐démocrates semblent partiellement responsables de la variabilité des relations historiques entre prolétarianisation, syndicalisation, niveau de grèves et croissance des salaires. Les mouvements syndicaux de nations dont la représentation social‐démocrate a été soutenue ou cumulative, semblent connaître plus de succès dans la conversion de travailleurs/euses indépendants/es en syndicalistes que les mouvements d'autres pays; ils sont moins capables, par ailleurs, d'obtenir des hausses de salaire au moyen de la grève. Nous débattons quatre implications théoriques et méthodologiques de cette recherche, dont les effets contradictoires de la social‐démocracie sur la dynamique des classes.Comprehensive assessments of how and why theoretically ‘general’ class dynamics differ across the capitalist democracies are infrequent in research inspired by the Marxist problematic. This has tended to vitiate the potential explanatory power of Marxist conceptualizations of class organization and class struggle, often giving them an overly mechanistic flavor. Existing research approaches to the study of national variability in these processes suffer from several severe limitations, including the ahistoricism of static quantitative cross‐national designs and the lack of generality accompanying traditional comparative/historical analyses of a small number of nation‐states. Using ‘general’ Marxist understandings of the determination of unionization and wage growth, we estimate a series of time‐series models for 18 advanced, stable capitalist democracies, finding that our expectations are consistent with the 1959‐80 histories of some of these nations and not of others. We then posit that these within‐nation historical relationships are themselves a function of other temporally invariant, cross‐national differences distinguishing one capitalist country from another. Differences in social democratic control of government across the capitalist democracies, in particular, appear partially responsible for some important country‐to‐country differences in the historical relationships among proletarianization, unionization, strike activity, and wage growth. Labor movements in nations with sustained or cumulative social democratic representation appear more successful in converting dependent workers into trade unionists than do other countries, but are less successful in using strikes to extract wage gains. We discuss four theoretical and methodological i
ISSN:1755-6171
DOI:10.1111/j.1755-618X.1989.tb00412.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1989
数据来源: WILEY
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4. |
‘Different’ but not ‘exceptional’: Canada's permeable fordism |
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Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie,
Volume 26,
Issue 1,
1989,
Page 69-94
Jane Jenson,
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摘要:
Cet article explique que le Canada n'a pas vécu la periode d'après guerre de la même façon que des autres pays industrialisés. L'état providence canadien et les politiques keynesiennes ont été moins soutenus par un système de partis fondé sur les classes sociales que par les institutions fédérates. Cette difference dans les politiques économiques n'est pas vraiment une ‘exception’ ‐ comme beaucoup d'analystes de l'économie politique l'ont pensé. Si on applique l'approche de la régulation à la française, en y ajoutant le concept d'un ‘paradigme’ qui organise les relations sociales du fordisme au Canada, on voit que ces politiques de I'après guerre sont seulement ‘differentes’. La crise de fordisme au Canada s'est caracterisé davantage par la crise de ce paradigme, qui était au coeur du système fordiste, que par une crise du système des partis.This paper argues that Canada did not experience a postwar settlement similar to those of other advanced industrial socities after 1945. The Canadian welfare state and other Keynesian‐style macroeconomic policies were not sustained by a class‐divided party system but implicated, instead, the institutions of federalism. This difference in the politics of Canaian economic policy no longer appears exceptional, as so much of the new Canadian political economy argues, if we bring to bear the theoretical perspective of the French regulation approach and add to that approach the concept of a ‘paradigm’ which orders the social relations of fordism in Canada. It was this paradigm which entered into crisis along with production‐based relations in the 1970s. The crisis of fordism in Canada, given the particularities of the fordist paradigm, is, then, a crisis of the political arrangements of fede
ISSN:1755-6171
DOI:10.1111/j.1755-618X.1989.tb00413.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1989
数据来源: WILEY
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5. |
The Canadian state in comparative perspective |
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Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie,
Volume 26,
Issue 1,
1989,
Page 95-126
David Wolfe,
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摘要:
Les débats récents sur la nature de l'Etat dans les sociétés capitalistes ont eu tendance à s'organiser autour de l'opposition entre explications centrées sur l'Etat et celles centrées sur la société. Je tente ici de dépasser cette dichotomie, en analysant l'Etat canadien à la lumière de l'intersection entre l'équilibre changeant des forces politiques au sein de la société canadienne, et l'ensemble des institutions qui composent l'Etat. Je situe l'analyse de l'équilibre relatif des forces politiques au Canada dans un contexte comparatif; et j'interprète le pattern d'intervention de l'Etat canadien depuis 1945 en le comparant avec l'expérence d'autres démocracies industrialisées. Un facteur critique qui a limité les choix de politiques tout au cours de cette période a été le point spécifique d'insertion de l'économie canadienne dans l'économie mondiale, et tout particulièrement sa relation privilégiée avec la principale puissance hégémonique du xxe siècle, les Etats‐Unis. Le déclin de l'hégémonie américaine présente des problèmes spéciaux pour l'Etat canadien, et les solutions adoptées pour leur faire face ont le potentiel de transformer fondamentalement le rôle que l'Etat a joué depuis quarante ans.Recent debates about the nature of the state in capitalist society have tended to polarize around state‐centred versus society‐centred explanations. This article attempts to overcome that dichotomy by analysing the Canadian state in terms of the intersection of the changing balance of political forces in Canadian society with the ensemble of institutions that compose the state. The analysis of the relative balance of political forces in Canada is situated in a comparative context and the postwar pattern of state intervention in Canada is interpreted in comparison with the experience of other industrialized democracies. A critical factor constraining the choice of policy options throughout this period has been the particular point of insertion of the Canadian in the global economy ‐ especially its privileged relationship with the principal hegemon of the twentieth century, the United States. The decline of U.S. hegemony poses special problems for the Canadian state and the solutions adopted to those problems may fundamentally alter the role that the
ISSN:1755-6171
DOI:10.1111/j.1755-618X.1989.tb00414.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1989
数据来源: WILEY
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6. |
Welfare expenditure and policy orientation in Canada in comparative perspective |
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Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie,
Volume 26,
Issue 1,
1989,
Page 127-150
Julia S. O'connor,
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摘要:
J'examine dans cet article les politiques sociales canadiennes pour la période 1960–1983, à lumière des expériences d'autres pays. Les politiques considérées se lisent sur quatre dimensions: dé‐marchandisation, solidarité, redistribution et plein emploi. Au regard des dépenses d'autres pays membres de l***'OCDE, les dépenses gouvernementales de consommation civile au Canada sont relativement élevées; elles sont, cependant, principalement cantonnées dans les secteurs de la santé et de l'éducation. Ainsi, les dépenses générates et orientées vers la prévention sont faibles, indiquant la petite taille des budgets consacrés au logement et à la création d'emplois. En ce qui concerne le plein emploi, le Canada est l'un des membres de l'OCDE qui connaissent le moins de succès. Malgré des niveaux de chômage qui demeurent élevés, les dépenses de redistribution sont basses; elles contribuent malgré tout à réduire les inégalités de revenu primaire et elles demeurent plus importantes à ce chapitre que le régime fiscal. Une quantité considérable de données indique que l'Etat‐providence canadien est en voie d'être restructuré de façon à redistribuer les bénéfices selon des critères de classe, plutôt que des critères de citoyenneté.This paper examines welfare effort in Canada in the 1960‐83 period in the context of cross‐national patterns. Welfare effort is considered on four dimensions: decommodification, solidarity, redistribution and full employment. Canada has relatively high government civil consumption expenditure by OECD standards but this consists mostly of health and educational expenditure. General and preventively oriented expenditure is low, reflecting the low expenditure on housing and employment creation. In terms of the full employment dimension Canada is one of the least successful of the OECD welfare states. Despite consistently high unemployment, social transfer expenditure is low but does contribute to the reduction of inequality of primary income and is consistently more important in this regard than the tax system. There is considerable evidence to indicate that the Canadian welfare state is being restructured towards a distr
ISSN:1755-6171
DOI:10.1111/j.1755-618X.1989.tb00415.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1989
数据来源: WILEY
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7. |
The social organization of the Canadian capitalist class in comparative perspective |
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Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie,
Volume 26,
Issue 1,
1989,
Page 151-177
Michael Ornstein,
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摘要:
J'analyse, dans cet article, la structure de la classe capitaliste canadienne. Pour ce faire, je compare le réseau de liens entre les conseils d'administration des 256 corporations canadiennes les plus grandes, à ceux existant aux Etats‐Unis et dans neuf pays d'Europe. J'arrive à la conclusion que le degré de fragmentation du réseau canadien n'est pas inhabituel, et que les clivages entre capital industriel et financier, ou entre capital domestique et étranger ne sont pas particulièrement prononcés. Qui plus est, le capital industriel n'est ni subordonné ni périphérique au capital financier. Le réseau canadien ressemble beaucoup à ceux de plusieurs pays européens, dont l'Allemagne et la France, à propos desquels on ne peut pas avancer d'explication en termes de dépendance ou de sous‐développement. La fragmentation des réseaux amérieain et britannique, par contre, est nettement plus élevée.This paper assesses claims about the character of Canadian capitalist class by comparing the network of interlocking directorates among the largest 256 Canadian corporations to the corresponding networks in the U.S. and nine European nations. The analysis indicates that the Canadian inter‐corporate network is not unusually fragmented, that there are no pronounced cleavages between industrial and financial capital or between foreign and domestic capital, and that industrial capital is neither subordinated nor peripheral to finance. The Canadian network is quite similar to the networks of a number of European nations, such as Germany and France, about which it is impossible to advance arguments about dependency and underdevelopment. In comparison, the networks of the U.S. and Britai
ISSN:1755-6171
DOI:10.1111/j.1755-618X.1989.tb00416.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1989
数据来源: WILEY
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8. |
The schizophrenic character of Canadian political economy |
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Canadian Review of Sociology/Revue canadienne de sociologie,
Volume 26,
Issue 1,
1989,
Page 178-192
Gordon Laxer,
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摘要:
J'explore dans cet article le caractère Schizophrène de l'économie politique au Canada: le même vocabulaire marxiste est utilisé par deux traditions bien distinctes, qui toutes deux se logent à l'enseigne de ‘l’économie politique'. D'un côté on trouve des historien(ne)s idiographiques, des nationalistes qui insistent sur la position dépendante du Canada dans l'économie mondiale et qui postulent que l'histoire canadienne est principalement produite hors du pays. L'autre camp regroupe les internationalistes, des théoricien(ne)s nomothétiques qui s'intéressent à des questions bien différentes: l'ordre social et la révolution. Bien que ces dernier(e)s admettent que le Canada fait partie d'un ordre capitaliste international, ils/elles postulent que la classe capitaliste canadienne est en grande partie indigene, comme c'est le cas d'autres pays capitalistes avancés. Les deux perspectives ont tendance àêtre grevées d'idéologie et souffrent d'extrémisme épistémologique et méthodologique. Ce qui produit un dialogue de sourds. Je conclus en suggérant des pistes qui devraient permettre à chaque perspective de se renouveler et d'ouvrir des avenues prometteuses.This paper explores the schizophrenic character of Canadian political economy. Use of the same Marxist vocabulary cannot hide the existence of two very different perspectives under the rubric ‘political economy.’ On one side are nationalist idiographic historians who focus on Canada's dependent position in the world economy and assume that Canadian history is largely made outside of Canada. On the other side are nomothetic ‘internationalist’ theorists who address entirely different issues ‐ those of social order and revolution. While the latter assume that Canada is part of an international capitalist order, they assume the Canadian business class is largely indigenous, as in other advanced capitalist countries. Both perspectives tend to be ideologically charged and engage in epistemological and methodological extremism. The result is a dialogue of the deaf. The paper concludes by suggesting ways by which each perspective can renew it
ISSN:1755-6171
DOI:10.1111/j.1755-618X.1989.tb00417.x
出版商:Blackwell Publishing Ltd
年代:1989
数据来源: WILEY
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