ABSTRACTSA longitudinal study of the speech errors of two school‐age children with what was described as developmental verbal dyspraxia is presented. By comparing them with a group of normally developing children matched on articulation age, it was possible to identify speech errors not typical of earlier speech development, involving problems with syllable structure planning and vocal tract coordination. The speech‐disordered children could produce more words correctly than the controls, but, when they did make speech errors, these were more serious than those found in the younger children. The speech‐disordered children were followed up 4 years later. Although their speech had improved, they presented with the same profile of error types. They had increased intelligibility by adding more word‐specific articulations but still had difficulties with novel and complex material. The adoption of a developmental framework in this study allowed the identification of different levels of breakdown within the speech production process. The case‐study method is recommended to investigate how these levels may interact and the clinical implications of the findings are outlined.L'article décrit une étude longitudinale des erreurs phoniques de deux enfants d'âge scolaire qui souffrent de dyspraxie verbale liée au développement. La comparaison avec un groupe d'enfants dont le développement était normal et qui avail atteint le même âge du point de vue articulatoire, permet d'identifier celles des erreurs phoniques qu ne relèvent pas du début du développement phonique et qui laissent entrevoir des problèmes aux niveaux de l'organisation de la structure syllabique et de la coordination du conduit vocal. Les enfants souffrant de désordre phonique étaient capables d'émettre davantage de mots correctement que le groupe de comparaison mais, lorsqu'elles se produisaient, leurs erreurs étaient plus sérieuses que celles des autres enfants plus jeunes. Ces enfants souffrant de défauts phoniques ont été réexaminés au bout de quatre ans. Bien que leur capacité verbale se soit améliorée, ils continuaient de présenter les mêmes profits de types d'erreurs. D'un côté ils avaient réussi à se rendre plus intelligibles pour des mots bien déterminés grâce à certains ajustements articulatoires; mais d'un autre côté ils éprouvaient toujours des difficultés face à des tâches nouvelles et complexes. Dans cette étude l'adoption d'une perspective liée à la croissance a permis l'identification de différents niveaux de dysfonctionnement lors du processus de la production du langage parlé. L'avantage de l'étude de cas est qu'on peut ainsi examiner l'interaction de ces niveaux. L'article évoque les possibilités qu'offrent du point de vue clinique les résultats obtenus.Wir beschreiben eine Längschnittstudie der Sprachfehler von zwei Kindern im Schulalter mit einer Entwicklungssprechapraxie. Im Vergleich mit einer Gruppe von sich normal entwickelnden Kontrollkindern im gleichen Artikulationsalter konnten wir die Sprechfehler feststellen, die für die frühere Sprechentwicklung nicht typisch waren – z.B. Schwierigkeiten bei der Planting der Silbenstruktur und Koordination bei der Sprechproduktion. Die sprechgestörten Kinder konnten mehr Wörter fehlerfrei äussern, als die Kontrollkinder. Aber wenn sie Sprechfehler machten, waren diese beträchtlicher, als diejenigen, die bei den jüngeren Kindern vorkamen. Vier Jahre später wurden diese Kinder nochmals untersucht. Trotz einer Verbesserung des Sprechens, konnte man die gleichen Fehlertypen beobachten. Durch die Zunahme von weiteren wortspezifischen Artikulationen hatten sie eine grössere Verständlichkeit erreicht, hatten aber immer noch Schwierigkeiten mit neuem oder komplexem Material. Die Anwendung einer Entwicklungsperspektive erlaubte bei dieser Studie die Identifizierung verschiedener Ebenen der Störung innerhalb des Sprechproduktionsprozesses. Wir empfehlen die Fallstudienmethode zur Untersuchung der möglichen Interaktionen dieser Ebenen u