Tandis que le nombre de personnes par famille converge, et que des cadres théoriques plus complets apparaissent, les interprétations structurelles démographiques des différentiels de fertilité, considérées depuis longtemps inviolables, semblent aujourd'hui insuffisantes. A l'aide d'un échantillonnage de femmes interviewées dans le cadre d'une étude sur la fertilitéà Edmonton en Alberta au Canada, nous examinons la possibilité de trois interprétations alternatives de la différence dans le nombre attendu de personnes par famille. Ces interprétations sont: l'approche structurelle centrée sur les différences à l'intérieur du groupe, l'approche des services économiques qui envisage la fertilité comme le résultat d'une décision forcée par le droit de prioritééconomique, et l'approche des services socio‐logiques qui définit la fertilité en termes de préférences concurrentielles et de valeurs. Nous supposons que la puissance explicative des deux approches impliquant un ‘choix’ dépassera celle de l'approche structurelle et que le modèle sociologique dépassera le modèle économique, en rendement, pour justifier la demande pour des enfants.Structural explanations of fertility differentials, long held sacred in demography, now appear insufficient as family size converges and more complete theoretical frameworks appear. Using a sample of women interviewed in a fertility survey in Edmonton, Alberta, we examine the explanatory potential of three alternative explanations of variation in family size expectations: 1 / the structural approach focusing on inter‐group differences; 2 / the economic utilities approach which sees fertility as the result of a decision constrained by economic preference; and 3 / the sociological utilities approach which views fertility in terms of competing role preferences and values. It is hypothesized that the structural approach will be exceeded in explanatory power by the other two ‘choice’‐involving approaches and that the sociological model will exceed the economic mod