RÉSUMÉVu que la formule empirique de Thornthwaite pour évaluer l'évapotranspiration potentielle se manipule bien, elle semble avoir une base théorique latente. Ce concept se rapporte à un état d'équilibre dans le mouvement vertical de vapeur d'eau atmosphérique et, ainsi, le transport par mètre de hauteur est invariable dans les couches inférieures. Puisque les mouvements de chaleur sensible et de vapeur d'eau sont analogues, on se sert de la moyenne mensuelle de l'instabilité due à, ou plutôt coincidant avec divers gradients thermiques pour obtenir une mesure de l'évapotranspiration potentielle. On obtient ainsi un indice des gradients thermiques par l'équation de la température moyenne et des conditions aux niveaux inférieurs d'une part et, d'autre part, par celle des variations de température et des conditions existantes aux niveaux supérieurs. La moyenne reflète les conditions locales, done les fluctuations près du sol plutôt que les températures réelles; les sources des courants d'air influent beaucoup sur celles‐ci et elles reflètent done les conditions dans les couches supérieures. Comme les variations de température sous abri ont une forte corrélation négative avec les températures moyennes, on peut utiliser une fonction de celles‐ci.L'auteur démontre que ce raisonnement est en accord avec les formules quantitatives de Thornthwaite et qu'on peut ainsi donner