AbstractManagers are often attacked for reducing competition if their firm's growth causes high concentration, based on the traditional belief that rising concentration facilitates collusion. This traditional belief has been supported by studies which looked across industries at a point in time and found that increasing concentration was associated with higher profit margins. This paper reports a new Canadian test of the traditional belief. We find that when we shift from a single‐point‐in‐time to a sequential‐points‐in‐time approach there is no longer a consistent relationship between changes in concentration and changes in profit margins. Some of our evidence suggests that contestability (free entry and costless exit) is more important than the level of concentration for maintaining competition.RésuméOn accuse souvent les firmes en croissance&réduire la compétition si leur rapide croissance amène une forte concentration. Cette accusation se fonde sur la croyance qu'une forte concentration facilite la collusion. Cette croyance at supportée par plusieurs études qui ont ponctuellement comparé certaines industries et observé qu'une augmentation de la concentration était associée à une plus forte marge de profits. La présente recherche étudie cette croyance à partir de données canadiennes. On constate que la relation entre marge de profits et niveau de concentration perd de sa force quand l'analyse des données s'effectue de façon intertemporelle plutǒt que ponctuelle. Certains éléments indiquent que la “contestabilité” (coǔt minime d'entrée et de sortie) a, sur le niveau de compétition, un effet plus im