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SOME BASIC PSYCHOLOGICAL ASSUMPTIONS AND CONCEPTIONS

 

作者: Henry A. Murray,  

 

期刊: Dialectica  (WILEY Available online 1951)
卷期: Volume 5, issue 3‐4  

页码: 266-292

 

ISSN:0012-2017

 

年代: 1951

 

DOI:10.1111/j.1746-8361.1951.tb01057.x

 

出版商: Blackwell Publishing Ltd

 

数据来源: WILEY

 

摘要:

RésuméAprès avoir déflni la Psychologie comme lascience des personnaliés, de leurs activité au sein des situations qui les confrontent, et de leur développement dans un milieu physique, social et culturel donné, le DrMurray formule un certain nombre de propositions et conceptions théo‐riques destinées à rendre compte des faits psychiques. Les unes sont ?ordre général, les autres concernent la motivation.Propositions générales.1. La personnalitéà son siège dans le cerveau.2. Elle dure et se développe dans le temps par suite des opérations qu'elle est amenée à produire.3. Ces opérations (proceedings) sont internes ou externes, et correspondent à des attitudes ?introversion ou ?extroversion. Toutes comportent une dimension temporelle, un début, un déroulement de longueur variable, une fin.4. Les opérations externes sont constituteées ?une série de champs momentanés(fields), le champ lui‐même résultant de la combinaison ?une situation externe et ?un état interne. II importe de distinguer de la situation réelle, la situation telle que la voit le sujet. Cette distinction revêt une importance particulière dans le cas des relations sociales.5. Ľobjet ?étude du Psychologue consiste alors, non pas dans le comportement du seul sujet, mais dans ľinteraction du sujet et de ľobjet. Celle‐ci, avec ses deux aspects complémentaires debesoinet depression (need‐press)est ce que le DrMurray à appeié ailleurs unthéme.6. Les actions Psychologiques s'ordonnént fréquemment enséquences (serials)tendant àľobtention ?un but éioigné. Les démarches intermédiates s'expliquent alors, non pas par ľinfluence des facteurs externes contemporains, mais par celle des facteurs internes antérieurs. Ce sont, non desréactions, mais desproactions.Elles ne sont pashoméostatiqueset subor‐données à la restitution ?un équilibre antérieur, mais_HYPERLINK “superstatiqu.es”et visant à la production de quelque chose de neuf. Séquences et proactions composent pour une grande part ľego‐system.7. Ľévolution de la personnalité s'ordonné en périodes relativement longues (enfance, adolescence, etc.) dont il est possible de prendre au cours de brefs laps de temps une sorte ?échantillonnage.8. La personnalité fait montre ?une intégration variable, perceptible aux niveaux des opérations, des séquences ou des périodes.9. Elle se transforme sans cesse par ľeffet des opérations ou elle est engageée, ces transformations graduelles et insensibles pouvant s'accumuler jusquà déclencher à un moment donné des revirements spectaculaires tels que les conversions.10. Ledonnédu Psychologue est de deux sortes: faits subjectifs communiqués par le sujet, faits objectifs recueillis par ľobservateur extérieur. II importe ensuite ?expliquerce donné, autrement dit de construire une représentation hypothétique du psychisme du sujet, qui permette de comprendre ses conduites passées et de prédire ses conduites futures. Ces constructions n'ont pas encore atteint le stade ?une tľpologie satisfaisante.Concepts relatifs à la motivation.Dans la représentation théorique dont il vient ?être parlé, une place éminente revient aux concepts relatifs à la motivation:tendance, instinct, besoin, vecteur psychiqueconcu à la façon de Lewin. La Psychologie américaine à pendant longtemps tendu à restreindre le nombre de ces besoins, et à n'admettre comme tout à fait fondamentaux et originels que ceux qui concernent la nourriture et le sexe. II est impossible de comprendre les actions humaines si ľon ne réserve une place à des tendances, activités et satisfactions ?un ordre plus élevé. Notamment:1. Ľêtre vivant peut dépenser le surplus ?énergie dont il dispose dans des actionsspontanées, non déclenchées par un stimulus externe. Ľaction trouve alors sa gratification en elle‐même et non dans le résultat qu'elle procure(process pleasurepar opposition àľeffect pleasure).2. Un plaisir supplémentaire(mode pleasure)peut résulter de la manière plus ou moins harmonieuse dont se déroule ľaction, indépendamment de ľeffet où elle arrive.3‐4. Il existe des besoins ?ordre mental oùľesprit cherche sa satisfaction propre et non celle de ľorganisme. On voit alors ľimagination ľemporter sur la perception et le donné s'analyser et se recomposer en créations originales. Ces besoins et les actes qu'ils provoquent procurent les trois sortes de plaisirs distingués plus haut. Leur but n'est pas préala‐blement donné, mais doit être construit pièce par pièce.5‐6. à côté des besoins positifs existent des besoins négatifs qui poussent àéviter, exclure, ou détruire. De même, aux besoinsréactifs(souvent ndgatifs) s'opposent les besoinsproactifs, spontanés et créateurs. Les premiers peuvent devenirproréactifspar ľintervention de ľanticipation, les secondsréproactifssous ľeffet de circonstances inattendues. Ces diverses sortes de conduites peuvent servir à classer les individus ?après la place considérable ou réduite qu'elles occupent dans son comportement.7. Les besoins se spécifient parcanalisation(Murphy) oucathection(Freud). Ils peuvent aussi pargénéralisationsétendre à de nouveaux objets. Ľexcès ou le manque absolu de fixation sont des symptômes ?immaturityé. – Une importance particulière revient, dans le cadre de cette théorie, à la notion freudienne decathexis.Certains objets et buts sont adoptés (oucathectés)à la faveur de circonstances où joue letrial and error.Dautres, purement idéaux àľorigine, sont recherchds par ľindividu sans jamais avoir été rencontrés par lui. Si letrial and errorintervient ici, c'est sur le plan de ľimagination. – La Psychologie américaine à restreint en général la notion et le terme ?apprentissage(learning)àľacquisition desmoyensde satisfaction àľexclusion desfins.De même, la civilisation contemporaine, si elle à prodigieusement développé’ les techniques, à perdu la notion ?un commun idéal humaniste. II importerait de revenir, ?un point de vue théorique non moins que pratique, àľapprentissage des fins, autrement dit au processus par lequel ľindividu, sous la poussée de besoins largement indifférenciés adopte tel nouveau but, s'attache à tellevaleur, jugée par lui source de satisfaction.8. Les besoins peuvent être conscients ou inconscients. Dans le dernier cas, ľindividu les refoule sous la pression des impératifs sociaux. Ils se mafestent alors de diverses façons détournées, éventuellement névrotiques, et peuvent se retourner contre le sujet.9‐10. II existe un ordre ?urgence dans la satisfaction des besoins, les plus biologiques réclamant le plus impérieusement satisfaction, les plus Aleves et altruistes ne se faisant sentir qu'ensuite.11. La Psychologic sociale récente à artificiellement dissoci^ les notions?inUret, attitudeetvaleurde celle debesoin.Mais la notion de besoin à son tour demande une analľse plus poussee. Le besoin comprend deux composantes :Ľaction àquoi il pousse

 

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