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Self‐corrections and the Reading Process: an Evaluation of Evidence

 

作者: G. Brian Thompson,  

 

期刊: Journal of Research in Reading  (WILEY Available online 1984)
卷期: Volume 7, issue 1  

页码: 53-61

 

ISSN:0141-0423

 

年代: 1984

 

DOI:10.1111/j.1467-9817.1984.tb00255.x

 

出版商: Blackwell Publishing Ltd

 

数据来源: WILEY

 

摘要:

ABSTRACTErrors of oral reading which are self‐corrected have a special significance in the understanding of the reading process. The common interpretation of the nature of self‐corrections of oral reading errors is critically reviewed and empirical evidence is examined. Overt self‐corrections by the child who is learning to read have often been interpreted as reflecting efficient reading. An alternative interpretation is that self‐corrections to some extent reflect incomplete processing that occurs with premature responding. Some evidence is given consistent with the second interpretation. In several investigations of individual differences in the incidence of self‐corrections it has been claimed that a high incidence is associated with high reading attainment. In these investigations relevant variables have been confounded, either by measuring incidence of self‐corrections as a proportion of errors or by failure to match the text difficulty level for comparison groups of high and low progress readers. On the present evidence there is no adequate support for recommending that teachers attempt to increase the incidence of a child's self‐corrections.RÉSUMÉLes autocorrections et la lecture: évaluation des faitsCertains auteurs considgrént la classification et l'interprétation des fautes en lecture orale comme des moyens d'estimer l'apprentissage de la lecture. Bien que Yon puisse faire des réserves sur la pertinence de ces données dans leur ensemble pour rendre compte de la qualité de la compréhension de la lecture, l'analyse d'une certaine sort d'erreur parait bien convene à cet objectif. Il s'agit des fautes de lecture orale corrigées spontanément par le lecteur: les‘autocorrections'. Le but de cet article est d'évaluer les données empiriques concernant les autocorrections en lecture orale, et d'etablir leur rapport avec les autres aspects du processus de lecture. Les recherches effectuées par K.S. Goodman et M.M. Clay sont les plus connues sur ce sujet, mais il existe de nombreuses autres études fournissant également des informations sur l'autocorrection.Selon une interprétation commencement admise, chez les enfants qui apprennent a lire, une fréquence élevée des autocorrections refléte une lecture efficace. Selon une interprétation alternative, et incompatible avec la précedénte, les autocorrections reflétent, en partie, I'aspect inachevé du processus, souvent observé chez les enfants faisant des réponses prématurées.Une revue des résultats qui s'accordent avec la seconde interprétation conduit à conclure provisoirement que I'intérpretation la plus répondue des autocorrections ne peut etre acceptée sans quelques restrictions.Plusieurs recherches ont été effectuées sur les différences individuelles dans les autocorrections des enfants apprenant à lire. On a admis, dans un grand nombre de ces travaux, qu'une quantitéélevée d'autocorrections est associée à une aptitude élevée à lire. Mais on reléve des confusions fréquent quant aux variables pertinentes: l'index, fréquement employé, qui exprime la proportion entre la quantité d'autocorrections et I'ensemble des erreurs, n'a pas été suffisamment justifié, et pose probléme pour l'analyse des données fournies par la plupart des recherches. Ces considérations ne sont d'ailleurs pas limitations à l'analyse des autocorrections. Une sesigure mise en question vaut également pour d'autres catégories de réponses prélevées dans la lecture orale.Un second obstacle méthodologique réside dans les limites de la discriminabilité entre degré de difficulté des textes pour les lecteurs, et savoir‐lire des lecteurs.Il existe des données qui paraissent en faveur de la notion que les lecteurs lents sont moins capables que les lecteurs rapides de corriger eux‐mêmes, de façon sélective, des erreurs qui changent le sens d'un texte plutôt que des erreurs relativement acceptables. Cependant cette interpretation est entravée par l'une ou I'autre des deux sources possibles de confusion sur les variables.Cette discussion comporte une implication pratique: il n'existe pas actuellement de support empirique permettant d'affirmer que les lecteurs qui ont vite appris ont plus de discernement que les lecteurs moins avancés quant à la nature des erreurs qu'ils choisissent de corriger eux‐mêmes. Les résultats actuellement publiés ne fournissent pas non plus d'arguments qui permettraient de

 

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